Pétition pour la refondation de l'école

Publié le par Véronique

Voici un extrait d'une pétition qui circule en ce moment...

je vous invite  à aller lire l'intégralité du texte sur le site:

www.refondation-ecole.net

APPEL POUR LA REFONDATION DE L’ECOLE

 

NOUS, SIGNATAIRES, appelons le futur Président de la République à une refondation de l’Ecole, tout particulièrement de l'Ecole primaire.

C'est une cause nationale, qui dépasse les clivages de la vie politique. Depuis des années, l’Ecole est malade. Ce constat, les Français le font chaque jour.

• Les enfants, à la sortie de l’Ecole primaire, maîtrisent de moins en moins bien la langue française. Beaucoup ne savent pas lire en arrivant en 6ème. Les capacités en écriture se dégradent.�� Tous les apprentissages de base de la langue sont sinistrés : orthographe, vocabulaire, conjugaison, grammaire et syntaxe.

• De même en mathématiques : les quatre opérations, la règle de trois, les calculs sur les fractions ou sur les unités de mesure courantes, les éléments simples de géométrie, ne sont plus maîtrisés à la sortie de l’Ecole primaire.�� Le raisonnement mathématique a quasiment disparu jusqu'à la fin du collège.

• L’histoire, la géographie et les leçons de choses sont aussi touchées. Les repères chronologiques essentiels de l’histoire de notre pays et les grands traits de sa géographie physique ne sont plus connus.

Les causes internes de cette dégradation sont identifiées :

• Depuis trente ans, les programmes de l’Ecole primaire se sont beaucoup appauvris sur l’essentiel, tout en affichant des ambitions démesurées sur l'accessoire. Une foule de sujets disparates, la pratique ludique des « nouvelles technologies » et la multiplication des activités périscolaires (prises sur le temps scolaire) empiètent gravement sur les apprentissages systématiques, en particulier en français et en calcul, qui sont les fondements indispensables de l'instruction (on est ainsi passé, en trente ans, de 15 à 9 heures de français par semaine au CP).

• On a imposé, contre l'expérience des instituteurs, de nouvelles méthodes pédagogiques, fondées sur la « construction du savoir par l’élève », qui interdisent tout enseignement explicite, structuré et progressif.

• On a dramatiquement baissé le niveau des exigences. Ainsi, au lieu de décider du passage ou non d’un élève dans la classe supérieure en fonction de son intérêt bien compris et de ses capacités à suivre, on pratique une politique de « flux ». Les conséquences à long terme sont très graves :

• Le déficit des connaissances fondamentales entrave lourdement la capacité à former sa pensée et à raisonner. Attention, effort intellectuel, mémoire sont affaiblis par manque d’exercice. 

 • Les bases n’étant plus acquises, le travail des professeurs du secondaire devient de plus en plus difficile, voire impossible. Cette dégradation a gagné les universités, les classes préparatoires et les grandes Ecoles qui s’alarment, elles aussi, de la chute du niveau de connaissance et de maturité intellectuelle.

... LA SUITE SUR LE SITE

Publié dans ACTION

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